Écrits d'une âme déchue

"Infirmières!!"

(un cœur qui bat) BOUM BOUM

"Amenez une civière!"

BOUM BOUM

"Dépêchez-vous, nous sommes entrain de le perdre!"

BOUM (le cœur rate un battement)

"Allez petit! Tiens le coup! Reste avec nous!"

Le monde autour de moi s'efface, et j'ai l'impression que mon corps trépasse.

Il me semble entendre des voix, des gens qui crient tout autour de moi.

Des pleurs d'amis, des médecins donnant leur avis.

Alors que doucement en moi tout s'éteint, un moment de ma vie me revient...

Un coup de feu qui retentit, une balle me perforant et qui s'empare de ma vie.

Pourquoi l'on m'a tirer dessus? Qui à voulu que je sois abattu?

Je me force à penser et à réfléchir, à comprendre pourquoi je n'aurai pas d'avenir?...

Des images doucement me reviennent, je me revois les yeux emplit de haine...

C'était un jour comme les autres, où plus tu apprends plus tu te vautres

Le jour où j'ai arrêté d'espérer, le jour où je les ais vu s'embrasser...

Le Temps se bloque, le cerveau débloque

C'est là où tu prends ton flingue, et tu tires partout comme un dingue

Ça y est tout me revient, je comprends pourquoi je suis par terre comme un chien

Sous la pluie je me vide de mon sang, tandis que d'autres appuient la blessure avec un gant

Quand j'ai jeté l'arme par terre, une balle est partie et ma perforé l'artère

Je me sens trembler et bousculer par l'ambulance, tandis que des personnes en blanc me panse...

(le cœur s'arrête) .............

Bien entendu je ne suis pas vraiment mort, même si des fois je ne sens plus mon corps

Voilà ce qui à chacun de nous peut arriver, ce que peux déclencher le rejet de l'être aimé

Je suis peut-être extrême et même parano, mais quand j'y pense j'en ai des frissons dans le dos

Tout ceci n'est qu'images, rimes et peur, de n'être que pour les autres un imposteur

Je me souviens du jour où ils se sont embrasser, et c'est à ce moment-là que je me suis senti tomber

C'est vrai que je me suis énervé, et que de nouveau des larmes de sang ont coulées

Au plus profond de moi j'espère, qu'un jour elle m'aimera et fera de moi un père...

Je me réveille chaque matins en tremblant, mais je continu ma vie tout en souriant.

Et chaque jour je remet les masques d'un effacé 

Oui, ceux que depuis longtemps, je ne cesse de porter pour me protéger...

Texte inspiré par "La confession" de Manau.