Écrits d'une âme déchue

     "Lui, Jeune Garçon, assis sur un banc, dans un parc, le regard portant au loin, regard emplit de tristesse plongé dans le vide. Ses yeux reflétent ses pensées, pensées menant celui qui les surprend dans un monde de plainte et de mélancolie. Lui, un carnet d'essais sur ses genoux et une plume d'écrivain entre les doigts, il est immobile tel une peinture représentant la réalité de la déception amoureuse, tableau mouvant par le vent qui joue avec ses cheveux et l'arbre qui perd ses feuilles comme un homme qui pleure sa belle. Des Larmes de sang s'écoulérent, formant une rose sur la terre, symbole d'une plainte amère.

     Son coeur détruit de douleur, transperçé par une flèche de déception décoché par l'arc de l'adieu lui fait lever les yeux vers cette femme qu'il a un jour apperçu, dans ce parc perdu. Un espoir le traverse, car croyant la connaître, il se léve mais elle se tourne et sans le voir, disparait au bras d'un inconnu."

     Voyant qu'il est sorti du parc, il fait demi-tour et se rassit sur le banc qu'il ne quiterra peut-être jamais. Il ressort son carnet et sa plume, seul moyen pour lui d'échapper à la réalité. Il se remet dans sa position éternel, celle du célibataire et écrit à s'en faire saigner les doigts. Il créer un monde propre à sa personnalité, monde de ses rêves, monde qui le maintien en vie.

     Il pleure, le Ciel pleure, le Monde pleure, et son amour disparaît ne laissant que cette phrase dans son coeur " L'amour amène la douleur et la déception. Qui ne connaît pas l'amour gagne plus de choses qu'il n'en perd"

     Il tombe à genoux et hurle le nom de son aimée...

     Un masque se forme sur son visage et décide que ce dernier ne tombera que lorsque une femme qui lui correspond s'unira à lui pour l'Eternité.

     Chaque jour il revient dans ce parc et s'assoit sur ce banc. 

      Il apperçoit des amis venant vers ce parc mais avant qu'ils ne puissent franchir le seuil de ce parc, ils sont happés au passage par des femmes.

     Alors il reste seul, pleure et meurs..........