Le temps des Adieux
Je dois dire que je ressens la déprime,
Celle qui est infime mais grandement intime,
Celle qui fait revenir la mélancolie,
Celle qui te fait te retourner dans ton lit.
Les années passent et la jeunesse s'efface,
Tout ton entourage grandit et toi tu vieillis.
Toi, tu as fait ton parcours et tu changes même de cours,
Eux, ils vivent au jour le jour sans passer leurs tour.
Un soir, ils prennent un nouveau départ alors que toi,
Toi, tu restes à l'écart sur le quai de la gare.
C'est le côté témoin et non passager,
Le côté où il n'y à que les vieux qui s'assieds.
De l'autre côté de la fenêtre tu leur fais signe,
Tu les vois te le rendre et tu te sens indigne.
Ou alors, secrètement, tu te sens vieux,
C'est le temps des Adieux...
Soudain, une pensée fugace,
Elle arrive et prend place.
"Pourquoi leur envoyer des "au revoir" lassent"
Au lieu de les suivre et briser la glace?"
Puis est de retour la sagesse
Qui depuis longtemps te délaisse
La raison retrouve ses droits
Tandis que toi, tu t'en mords les doigts.
Alors que depuis peu tu t'es résigner,
Le temps, doucement, continu de glisser
Laissant sur toi une empreinte de gaieté,
Vite effacer par le souvenir d'un bel été.
Ton cœur vacille entre deux ;
Soit être heureux ou simplement bienheureux.
Mais, consciemment, tu te vois vieux,
C'est le temps des Adieux...
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