Écrits d'une âme déchue

Je la regarde s'enfoncée dans l'eau aussi gracieuse qu'une siréne.

Son corps se mouvant dans l'eau est plus attirant qu'un chant.

Son sourire me revigore, son rire me rend fort et ses cris me dévorent.

Le soleil se reflétant sur son corps est comme l'aura d'un ange, doux et unique.

Quand je la regarde, je vois en elle une Déesse descendu sur Terre pour me ramener en mémoire que l'Amour existe et que le jalousie ronge le coeur des hommes. Jalousie car la voire avec d'autres garçons me détruit de l’intérieur et amène en moi des pensées douloureuse et l'envie de me noyer dans le Lac comme mon coeur se noit dans ma tristesse...

Ma colère revient et je les détestent! 

Je me sens seul, inutile, idiot et inintéressant, sans coeur et je ne cesse de pleurer silencieusement...

Je commence à fermer doucement mon coeur mais Dieu ne m'abandonne pas et m'envoi quelqu'un, un ami, des amis qui me demandent si tout va bien. Je leur sourit et commence à retrouver de l'entrain.

Seulement le Malheur s’acharne, me fait tourner la tête vers la droite et me montre la cruelle vérité.

" Son regard fixe un point ou plutôt un garçon, un garçon que je n'aime pas vraiment et pourtant nous sommes liés par une Union familiale. Je me dit que c'est juste parce qu'il fait le clown mais je vois bien son sourire, un sourire heureux, pas vraiment amoureux mais bien plus fort que ceux qu'elle me donne. Mon regard la fixe encore puis retourne sur mon carnet où j'écrit ces mots"

Je pleure de rage, de désespoir, des larmes de sang s'écoulent et je le hais encore plus à chaque seconde qui passe. Je m'isole et pense à la mort mais sans m'y résoudre. Ma vie me revient en mémoire et me montre la solitude qui m'accompagne depuis ma naissance.

Ils recommencent à faire les clowns et arrosent mes écrits, seule échappatoire à la folie qui me guette et me menace.

Je m'apprête à me lever et leur hurler dessus mais ma conscience me retient et me pousse seulement à remonter non sans l'abandon de la colère contre eux.

Je remonte et me rappelle une phrase que l'on ma citée un jour: "Soit toi même!"

J'éclate de rire et me réveille de cette torpeur illusoire qu’amène l'Amour...